Bardin & Julla
Architectes
Enseignement
©jeanmariebardin
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calendrier: concours avril 2012 livraison rentrée septembre 2014
maître d’ouvrage: ville de colomiers
surface: 2150 m2 SHON coût: 3,2 M€ H.T. valeur avril 2012
architectes : bardin et julla
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calendrier: concours janvier 2011 livraison rentrée septembre 2013
maître d’ouvrage: ville de blagnac surface: 6500 m2 SHON
coût: 8,5 M€ H.T. valeur oct. 2010
architectes : bardin et julla avec tlr architecture
groupe scolaire alain savary
colomiers
Pour faire face au besoin d’extension du groupe scolaire Alain Savary, la ville de Colomiers, a décidé d’en restructurer les locaux actuels afin de vouer l’ensemble de l’existant à l’école primaire. L’école maternelle constitue alors une construction neuve que complètent des espaces communs comprenant notamment une salle polyvalente. La difficulté est ici de maintenir la continuité des enseignements alors que des modules préfabriqués sont présents sur le site de l’extension.
Une figure en croix établie en continuité de l’existant depuis les espaces de la restauration, a guidé le plan de masse. Cette figure organise le bâti et détermine des espaces extérieurs dont la forte identité répond au site et aux usages. L’écriture architecturale, devant intégrer la tuile en couverture, a été volontairement traitée dans un registre très sobre.
groupe scolaire jean moulin blagnac
A proximité immédiate du centre ancien de Blagnac, ce projet de groupe scolaire de quatorze classes est l’opportunité de recomposer l’entrée sud de la ville et l’occasion de densifier le maillage. L’enjeu dépasse la stricte échelle du quartier pour s’inscrire à l’aune du territoire urbain, entre ses éléments structurants et ses caractéristiques géographiques. Le terrain présente une longue façade sud qui va déterminer d’emblée la position des quatorze salles de classe.
L’organisation s’inscrit dans une logique “d’ilot urbain”. Elle rejoint ici le développement durable et la recherche de qualité environnementale. Elle détermine par ailleurs une véritable mise en scène paysagère du site pour l’agrément et le confort des occupants du groupe scolaire.
Au croisement des voies, une salle de sports à vocation communale s’implante en étage, en porte-à-faux sur l’espace public et manifeste sa singularité par sa position biaise. Si elle s’inscrit dans un registre historique sensible, la déclinaison de la terre cuite déclinée en bardage participe d’une identité contemporaine.
calendrier: concours juin 2012
maître d’ouvrage: ville de figeac, spl mpc
surface: 2110 m2 SHON
coût: 3,17 M€ H.T.
architectes : casadepax et bardin+julla
calendrier: concours juillet 2008 ouverture septembre 2010
maître d’ouvrage: ville de lantasurface shon: 2900 m2 coût : 3,27 M€ HT
calendrier: concours novembre 2010
maître d’ouvrage: ville de carbonne
surface shon: 3000 m2coût : 4,2 M€ HT
le projet a été classé deuxième.
iut de figeac
restructuration extension
À l’aune des impératifs programmatiques, la proposition s’appuie sur les caractéristiques de ce site dans un esprit de mise en valeur réciproque du projet et du lieu. Le projet établit le dialogue avec le site dans ses deux aspects, paysager et architectural. Il situe les nouveaux bâtiments de part et d’autre en complément respectueux de l’existant - le chantier s’en trouvera par ailleurs facilité - et distingue deux entités bâties, la nouvelle unité de restauration d’une part et les locaux d’études et de recherche, d’autre part.
La nouvelle unité de restauration prend place en partie nord-est du site. À l’entrée, elle est directement accessible depuis la voirie et s’établit en prolongement du parking principal. Les nouveaux espaces pédagogiques s’installent au sud, en continuité du grand atelier et de la galerie de distribution qui aujourd’hui mène du hall d’accueil à l’actuel restaurant. Ces espaces sont également disposés en prolongement du parking principal.
Alors que les bâtiments en place ont déjà qualifié l’identité du lieu, l’écriture architecturale recherche ici une grande simplicité d’expression ainsi qu’une réelle sobriété du trait. La plateforme d’innovation et de recherche ainsi que le quatrième département de formations, en particulier, développent chacun leurs espaces sous le pli d’une fine nappe de béton qui encadrent de grands pans vitrés pour la mise en scène du paysage. La trame serrée de la menuiserie rythme discrètement les façades dynamisées par le “déhanchement” de la salle anéchoïque et la verticale de l’ascenseur qui articule aussi la liaison avec le grand atelier.
L’unité de restauration est un peu plus diserte : c’est le lieu où tous peuvent se retrouver. Les moyens restent toutefois sobres. La couverture, dessinée comme un origami, lance un porte-à-faux vers la vallée et la ville en flottement au dessus de la terrasse. Flottement accentué par le traitement de la salle de restauration vitrée sur trois de ses faces.
Chaque fois que nécessaire, les murs qui tiennent les terres et terrassent le site sont bâtis en pierre à l’instar de l’existant. Le développement de grandes lignes horizontales constitue le moyen d’une expression de simplicité et de calme qui structure le dialogue avec le site.
groupe scolaire
lanta
La restructuration-extension du groupe scolaire de Lanta vise à requalifier un équipement dont les espaces se sont peu à peu détériorés au fur et à mesure d’adaptations successives. Pire, le bâtiment s’est développé en tournant le dos à un site exceptionnel, sur un terrain développé en balcon sur la vallée lauragaise de la Seillonne et du Dagour offrant pourtant une vue “imprenable”.
La position à l’écart du village isole le bâtiment ; elle est cependant aussi un facteur de calme et de tranquillité. Elle est également un vecteur de sécurité quant aux diverses circulations.
Côté rue, côté ville donc, le projet va donc s’attacher à rompre cet isolement en établissant un vrai parvis. Des éléments singuliers s’identifient alors ici comme des “coffrets“ en bois qui habillent différents espaces particuliers du lieu (restauration, réunion). Ces éléments structurent et rythment la façade sur rue, sur parvis et confortent l’image de l’institution scolaire. Le jeu des différents brise-soleil et filtres apporte une dimension ludique à l’ensemble. Les méthodes pédagogiques ont évolué : l’espace est celui de l’enfance, l’apprentissage peut aussi être un plaisir, l’école est également l’espace de l’ouverture aux autres, un espace de sociabilité.
Côté cour, côté paysage, l’horizontale domine pour mieux s’accorder au site. Au dessus de cette horizontale flottent les ailes des deux préaux, comme de grands origami.
groupe scolaire
carbonne
La proposition pour le groupe scolaire de Carbonne était étendue à l’organisation d’un site comprenant aussi des équipements sportifs très consommateurs d’espaces, terrain de jeux, gymnase, accompagnés d’un important parc de stationnement.
Le site est, au moment du concours, un champ où sont attendus les lotissements et surtout, à l’est du terrain voué à cette opération, une grande surface commerciale. Le projet va chercher sa logique propre en organisant l’espace public et en disposant le groupe scolaire en partie sud du site.
Le dessin détermine un bâti très linéaire, grande horizontale à l’échelle du lieu, ponctué d’espaces verts. Cuisines et restaurant forment une aile en retour, directement accessible depuis l’espace public selon le souhait du maître d’ouvrage qui envisage d’autres usages pour ces espaces. Toutes les classes sont orientées au sud afin de profiter des apports solaires - régulés par de larges avancées de couverture - et du panorama qui s’ouvre alors sur les Pyrénées. La disposition permet également de disposer les espaces de récréation en un parc planté, isolé des espaces d’accès et de circulation, au calme.
Les préaux reprennent le thème de l’origami abordé à Lanta.
collège pierre et marie curie
le fousseret
Le projet s’organise suivant une équerre ouverte au sud-ouest, dans un site champêtre formant une combe vers un horizon boisé.
Un bâtiment à R+2 développe autour d’une large circulation (une “rue” sur deux niveaux) l’ensemble des locaux d’enseignement. Le volume en retour s’établit entre le parvis d’accès et la cour de récréation. Il comprend le hall et le CDI, ainsi qu'une généreuse salle de permanence polyvalente, en porte à faux sur l’espace dévolu au sport. Premier collège HQE du conseil général 31, son écriture architecturale s’appuie sur les impératifs de protection solaire ainsi que sur le parement et la protection de l’isolation par l’extérieur.
Le gabarit des boites qui abritent les éléments singuliers du programme (cdi, restaurant, arts plastiques...) renvoie à celui des bâtiments agricoles visibles aux lointains alentours.
calendrier: concours octobre 2007 livraison rentrée 2010
maître d’ouvrage: conseil général 31 surface: 5200 m2 utiles
coût: 7,3 M€ H.T. valeur mars 2009
calendrier: concours mai 2006
maître d’ouvrage: conseil général 31
surface: 8000 m2 utilescoût: 11 M! H.T.
collège fermat
toulouse
Le concours pour la restructuration du collège Pierre de Fermat supposait une intervention profonde sur l’ensemble de l’établissement. Le projet s’est attaché à une définition claire des espaces et à la mise en valeur des circulations tant verticales qu’horizontales.
L’architecture recherche le dialogue avec l’existant. Ainsi, la nouvelle construction intègre le mur classé de la cour Lakanal pour mieux le mettre en valeur. Du côté de l’église des Jacobins, sur cette même rue Lakanal, elle se tient donc à distance de la façade historique du collège, évitant tout rehaussement de ce mur qui conserve l’intégralité de son aspect actuel. Ainsi sur la cour Roquemaurel, le retour de mur visible depuis la rue, est constitué de briques anciennes, sur une profondeur de 5,00 m environ, afin de conserver la matérialité de la façade historique.
L’écriture architecturale est attentive à son contexte : la façade sur la cour Lakanal, reste de facture “classique“ dans sa composition et son échelle: elle se développe avec socle et couronnement et s’allège avec la mise en flottement de la couverture et du voile formé par le brise-soleil, en réponse à l’élancement de l’église voisine. L’effet dégradé du voile brise soleil à l’est ainsi que le pli marqué de la couverture guident le regard vers les vigoureuses verticales des Jacobins, cadrées par les larges débords horizontaux du toit. La couverture de cette partie neuve reçoit une sur-toiture de terre cuite, reprenant donc la tonalité et la matière de la tuile.
Ce projet a été classé second.
collège edmond rostand
balma
Le projet pour la restructuration et l’agrandissement du collège Edmond Rostand à Balma s’est attaché à définir une cohérence globale en satisfaisant les objectifs suivants :
- Créer un espace de centralité qui soit pour l’ensemble des utilisateurs
un espace de référence.
- Favoriser la fluidité des circulations
- Soigner et contrôler l’éclairage naturel des locaux.
- Organiser les différentes parties en tant que pôles de fonctionnement
clairement identifiables.
- Définir une implantation et une organisation fonctionnelle qui facilitent,
à travers le phasage des travaux, la continuité d’un enseignement de
qualité.
- Privilégier la compacité de la volumétrie, facteur d’économie, en
s’appuyant notamment sur une géométrie simple.
En écho à l’existant, l’écriture architecturale reste ici volontairement sobre. Les nouvelles interventions se définissent par l’emploi du béton conjugué aux matériaux verriers et au bois. Ce dernier se décline en différents éléments dont la vocation est le contrôle de la lumière ou la préservation de l’intimité. Ainsi sur le volume d’accès surplombant le hall, une nappe de lames verticales filtre le regard, régule une lumière adaptée à l’écran informatique et évite la mise en “vitrine“ des occupants des lieux. Au sud, une large plage horizontale protège le CDI. À l’est, les salles de dessin sont protégées par de grands panneaux coulissants...
calendrier: concours mai 2005
maître d’ouvrage: conseil général haute-garonne
surface: 8000 m2 utilescoût: 7 M! h.t.
calendrier: concours novembre 2000, travaux. 2002/ 2003
maître d’ouvrage: conseil général 31.
surface hors œuvre: 3600m2 SHON coût: 4,5 M ! H.T. valeur août 2001
restructuration du collège marengo toulouse
L’agrandissement du collège s’est principalement opéré au nord, sur une pente raide à 100%, afin de préserver une aire de récréation déjà réduite au sud, mais également pour requalifier le site en terme urbain. Le bâtiment sud accueille le CDI, et au rez-de-chaussée le préau et le hall d’entrée.
La création d’un patio entre ancien et nouveau bâtiment a permis d’articuler une construction par phase et offre aux espaces de circulation fluidité et lumière naturelle.
En dernier niveau de l’extension nord, deux « pavillons » abritent les matières artistiques – musique et dessin.
calendrier : études et réalisation 1999 / 2001
maître d’ouvrage : ville de toulouse
surfaces hors oeuvre: 1000 m2 coût 7 MF ht
valeur septembre 2000 architectes :jm bardin et m julla
école du château de l’hers
toulouse
L’école primaire du château de l’Hers prend place dans un environnement disparate, marqué d’interventions successives. L’étroitesse du terrain, la position de l’école maternelle voisine et la situation du parking conduisent à développer une implantation en L. Cette disposition permet de “tenir” l’espace extérieur - en créant notamment une longue façade sur le parking - de développer le volume des salles de classes en façade sud-est, et enfin d’organiser la cour de récréation comme un espace unitaire.
Au travers du porche d’accueil, l’entrée ouvre sur le hall de l’école, en position centrale. Développé sur deux niveaux, ce hall est le pivot de l’organisation. Les salles de classes prennent place à l’étage sur la façade sud-est et abritent le préau. A l’étage toujours, salles informatiques et “BCD” captent la lumière sur la façade nord-est, comme la salle de restauration située en rez-de- chaussée.
L’architecture développe une utilisation de la brique traditionnelle comme élément de soubassement. Le béton définit les points et murs porteurs dans un vocabulaire où le verre est dominant. La couverture est traditionnelle en terre cuite pour marquer les deux composants du L qui régit l’organisation générale. Les autres couvertures sont de type terrasse.
Des accents colorés soutenus sont ponctuellement portés sur des éléments singuliers.
maître d’ouvrage :région midi-pyrénées / cogemip
surface hors œuvre :14200m2coût : 75 MF h.t.
architectes : jm bardin mandataire avec arc architecture phase 1 avec p batsalle phase 3 et 4
restructuration du lycée paul mathou gourdan-polignan
Le lycée de Gourdan-Polignan dispense un enseignement pluridisciplinaire avec une orientation particulière vers les métiers du bâtiment.
Lauréat de la consultation organisée par la région Midi-Pyrénées, le projet a ordonné sa logique d’ensemble dans la reconquête et la définition des espaces extérieurs. Un parvis a d’abord été créé qui définit l’entrée du lycée à travers une place publique, un espace urbain. La cour d’honneur, la cour des sciences et le jardin des techniques ont constitué les pôles d’articulation des lieux, dans une organisation claire en réponse à chaque type d’enseignement.
Avec un souci de cohérence globale, et notamment au niveau des colorations accordées à la palette locale, chacun des bâtiments a fait l’objet d’une recherche architecturale particulière avec une attention soignée portée aux circulations, fluides et toujours de lumière naturelle.
Le lycée a été restructuré en 3 étapes : de 1990 à 1993, de 1995 à 1998, et enfin de 1999 à 2002.