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Equipements

calendrier: concours mars 2013

maître d’ouvrage: ville de saint sauveur 31

surface: 1 490 m2 surface utile + terrains extérieurs

coût: 3,25 M€ H.T.  hors tribune, parking et tennis extérieurs

livraison : printemps 2015

architectes : bardin+julla

 

 

 

calendrier: concours aout 2011

maître d’ouvrage: ville de toulouse

surface: 3 800 m2 surface utile coût: 3,17 M€ H.T.

architectes : bardin+jullale projet a été classé second.

 

calendrier : concours oct 2006 livraison nov 2008

maître d’ouvrage : sivom blagnac constelllation,

surface hors œuvre :1740 m2 coût : 2,1 M€ h.t.

architectes : jm bardin et m jullla

 

calendrier : concours mai 2010

maître d’ouvrage : ville de Fenouillet,

surface hors œuvre : 1380 m2coût : 1,7 M€ h.t.

architectes : jm bardin et m jullla

le projet a été classé deuxième

 

calendrier : concours oct 2008

maître d’ouvrage : ville de Pibrac,

surface hors œuvre : 2200 m2 coût : 2,4 M€ h.t.

architectes : jm bardin et m jullla

le projet n’a pas été retenu

 

q

calendrier : concours mai 2004, livraison avril 2007

maître d’ouvrage : ville de blagnac

surfaces utiles: 3300 m2coût 2,25 M€ HT

architectes : jm bardin et m julla

calendrier: concours novembre 2011

maître d’ouvrage: pôle emploi

surface: 1390 m2 SHON coût: 2,3 M€ H.T. valeur avril 2012

architectes : bardin+ julla et a. sabarthes

 

 

calendrier: concours septembre 2001, travaux. 2003 / 2005

maître d’ouvrage: conseil régional midi-pyrénées.cogemip mandataire

surface hors œuvre: 2950 m2

coût: 2.5 M ! h.t. valeur octobre 2001

 

calendrier : concours mai 2009

maître d’ouvrage : ministère de la justice coût : 3,4 M€ h.t.

architectes : jm bardin et m jullla

Ce projet n’a pas été retenu.

 

consultation novembre 2006

surface hors œuvre :1030 m2 coût : 1,2 M! h.t.

architectes : jm bardin et m julla

 

calendrier: concours mai 2006 travaux. 2007 / 2008

maître d’ouvrage:ministère de la justice

surface hors œuvre: 2020 m2 coût: 2,8 M! h.T.

calendrier : 2001/2004

maître d’ouvrage : anpe surface hors œuvre :610m2coût : 650 000 ! H.T. architectes : jm bardin et m julla

complexe sportif saint-sauveur

 

Le territoire de Saint Sauveur s’appuie sur un léger relief qui le sépare de la vallée de la Garonne et oriente l’agglomération vers l’est et le nord est. Le regard porte loin sur la mosaïque colorée des cultures, marquée de bois et bosquets. Le complexe sportif, au delà de sa problématique fonctionnelle, participe à la structuration du paysage et de son usage. Le terrain s’étire globalement du nord au sud au pied de la colline et du site de la mairie. Une inflexion définit sa géométrie et marque également une rupture dans le relief qui partage l’ensemble en deux plateaux accusant un dénivelé de 3,00 m environ.

 

Le projet se définit dans une approche à la fois paysagère et architecturale en réponse à la dimension territoriale du lieu. Un mail est organisé du sud au nord formant un axe structurant qui distribue les différents éléments du programme en autant d’espaces formant séquences au long du cheminement. L’ensemble reste très planté afin d’établir la “couture” avec l’environnement mais aussi afin de caractériser les séquences évoquées, d’apporter la fraicheur de la végétation ou de tempérer dès l’arrivée sur le site l’impact des espaces de stationnement. Pas d’alignement d’arbres au long de ce mail : il s’agit d’éviter une axialité trop rigoureuse et a contrario de s’inscrire dans la douceur du paysage et souligner les ambitions conviviales du programme.

 

Ce programme comporte trois entité distinctes : les espaces du Dojo, du Tennis - couverts et à l’air libre - et du football.

 

Le jeu de la dénivellation que propose le terrain dans son état actuel est l’opportunité de limiter l’impact des masses bâties. Le club house du football - et les gradins qui lui sont associés - est organisé en deux niveaux, en continuité de la promenade d’accès et en continuité du terrain de jeu. Le club de tennis voit sa grande salle en position semi-enterrée, dispositif qui réduit donc la hauteur de cet édifice depuis la route et l’arrivée sur le site.

 

L’écriture conjugue la simplicité de grands murs blancs de maçonnerie, à de larges panneaux vitrés et à l’utilisation d’écran de bois. La palette de matériaux est volontairement déclinée dans un registre restreint. Celui-ci est cependant différent pour chacun des bâtiments.

 

 

 

 

restructuration extension du cosec de rangueil - toulouse

 

Le projet a pour objet la restructuration et l’extension du COSEC de Rangueil à Toulouse. L’organisation carrée du plan de l’existant aborde le volume du prisme dans sa globalité, répartissant les grandes salles en périphérie et développant astucieusement des gradins sur un étage partiel. Elle ménage des circulations fluides et dispense une lumière généreuse dans les salles principales auxquelles la toiture inversée apporte une identité.

 

Le projet s’attache a conserver les thèmes de l’existant, tout en y apportant la plus value qualitative nécessaire après des années d’utilisation et le développement des nouvelles contraintes liées à la construction. Le nouveau bâtiment qui accueille les espaces voués à la gymnastique s’établit d’abord en parallèle à la façade nord-ouest du bâtiment existant ; côté prairie donc, où va se dérouler la grande dimension du nouveau bâtiment. L’implantation ménage un espace intermédiaire entre les deux corps. La mise à distance ainsi réalisée simplifie la construction et donne de l’aisance au futur chantier.

 

Elle permet surtout de créer ici une “Rue” qui forme l’articulation entre ancien et nouveau bâtiment, détermine un hall d’entrée à l’échelle du nouvel équipement et établit la liaison au nord est avec les équipements sportifs extérieurs.

 

La rue, au gré des volontés du maître d’ouvrage, prolonge les passages piétonniers et les éléments de la trame verte, définissant le projet comme élément singulier - événement - d’un cheminement. Et l’on imagine le bâtiment comme jalon d’une promenade urbaine où le sport et la dimension ludique de ce dernier sont mis en scène et en valeur, comme est mise en scène la remarquable dimension verte du site.

 

Il a ensuite été décidé d’enterrer partiellement le nouveau bâtiment. Il s’agit de limiter l’impact volumétrique de la construction, de développer alors naturellement les hauteurs nécessaires aux différentes disciplines, d’établir une continuité spatiale entre le hall d’accueil - la rue - et les gradins, et d’appréhender l’espace de la salle depuis un niveau médian afin d’en donner une lecture évitant tout effet monumental intimidant.

 

L’enfouissement partiel du nouveau bâtiment lui confère le même gabarit que l’existant sur lequel il vient s’aligner.

 

 

équipements sportifs à aussonne

 

Au nord du bourg, collège et gymnase forment ici un ensemble d’équipements publics qui structurent la ville et jalonnent son devenir. Le gymnase se dispose en équerre par rapport à l’axe principal du collège. Le terrain de grand jeu est implanté en partie est du site suivant une orientation principale nord-sud .

 

L’organisation du gymnase se fonde sur la compacité des volumes afin de satisfaire l’économie du projet, l’inertie thermique et un contrôle facilité des différents espaces. Elle distingue deux parties constitutives: le gymnase d’une part et la salle polyvalente associée à l’ensemble des autres espaces du programme d’autre part. Le volume ainsi développé tempère l’impact du gymnase sur l’espace public et définit l’échelle d’un accueil convivial et dépourvu de tout terme emphatique. Il constitue en outre un volume tampon pour la grande salle qu’il protège des ardeurs du soleil de l’ouest.

 

La façade vitrée toute hauteur à l’est se double d’un écran en bois filtrant le rayonnement solaire.

 

Le traitement acoustique, retenu comme cible HQE de l’opération, confère - avec le coloris rouge du sol - son identité à la salle. Ce traitement est constitué d’un habillage de bardage bois dont les lames alternent avec un vide garni de feutre acoustique noir.

 

gymnase à fenouillet

 

La création d’un nouvel espace sportif dédié aux enfants vient conforter le rôle dynamique du centre urbain, en s’ajoutant aux équipements publics qui se sont ici implantés.

 

Au nord-ouest des ombrages de la place de la maire - espace remarquable qui identifie la ville - le site voué au projet n’est aujourd’hui guère engageant. Entre d’austères “barres“ de logements à l’est, une médiocre ensemble de garages à l’ouest et un château d’eau hors d’échelle dans un tel contexte, l’environnement constitue ici un défi. C’est bien là tout l’enjeu du présent projet qui, au-delà de son fonctionnement propre, doit avoir l’ambition d’opérer une “couture” urbaine et de requalifier ce morceau de ville.

 

Les choix prennent en compte le tissu existant. L’échelle de la salle répond à celle des logements collectifs voisins, à l’opposé, l’entrée prend la mesure de l’allée piétonne existante, ici prolongée à l’arrière du site, vers d’autres équipements. Comme à Aussonne, l’écriture décline plusieurs utilisations du bois dont l’ossature de grande poutre de lamellé collé.

 

gymnase à pibrac

 

Le site est celui d’une entrée de ville caractérisée par la dominante verte et boisée du paysage proche, à l’ouest, au sud et au sud-est, l’est restant marqué par un supermarché envahissant.

 

La topographie est une caractéristique essentielle de ce terrain, déployant une pente en descente depuis l’ouest. Le léger relief avec sa crête boisée sert alors de toile de fond à l’ensemble de la future construction.

 

La proposition s’attache à cette caractéristique du lieu: le bâti se tourne vers l’est et développe sa longue façade vers la voie d’accès. C’est la grande salle qui est ici implantée: son échelle s’accorde aux dimensions du site et marque la présence de l’équipement public.

 

La coupe donne la clé de l’inscription dans la pente: le volume de l’accueil et des services, à l’ouest, est calé au niveau du terrain naturel, favorisant ainsi l’accès des pmr. La grande salle, plus basse, permet la disposition des gradins en accès haut direct depuis la “rue” alors que les espaces de rangement nécessaires à la grande salle prennent place sous cette dernière. Les volumes ainsi développés tempèrent l’impact du gymnase sur l’espace public et définissent l’échelle d’un accueil convivial et dépourvu de toute emphase.

 

complexe de jeux de raquettes
ville de blagnac

 

La ville de Blagnac a acquis voici quelques années les locaux d’une ancienne usine de poutre lamellé-collé, dont une partie abrite aujourd’hui un gymnase aux vocations multiples.

 

Le complexe de jeux de raquettes comprend la restructuration d’un deuxième hangar présent sur le site. Le programme prévoyait une salle pour le tennis de table, un trinquet, un fronton extérieur et trois terrains de paddle extérieurs - dont deux couverts - complétés des vestiaires, d’un club-house et des bureaux des associations, ainsi qu’un logement de gardien, le tout disposé sur l’ensemble du terrain.

 

Le projet lauréat du concours, a choisi de regrouper l’ensemble des locaux autour d’un axe de distribution longitudinal, véritable rue intérieure.

 

À défaut d’une unité qu’il serait vain de rechercher ici, l’affirmation propre de chacun des éléments participe d’une dynamique des espaces et d’une dynamique de l’image même du centre.

 

Les parois entièrement remaniées du bâtiment restructuré présentent un bardage bois. Les éléments d’extérieurs, paddles et frontons établissent un fort dialogue avec l’environnement vert du site – l’écriture des couvertures des paddles les assimile à des dais en suspension entre les frondaisons.

 

Le trinquet est un élément atypique par excellence : l’échelle en est réduite par enchâssement dans le sol. Cet enfouissement est donné à lire par la création de “douves“ sur les extérieurs sud et est, renforçant le côté tellurique du matériau. Ces douves alliées à la tonalité sourde du béton et à l’absence d’ouverture confèrent au bâtiment l’aspect mystérieux d’une boîte dont on aimerait découvrir les secrets.

 

L’attention à la lumière naturelle est constante, même si celle-ci est particulièrement contrôlée afin notamment de ne pas perturber le fonctionnement même des espaces de sports. Quant à la rue, il ne s’agit pas d’inonder son espace de lumière mais au contraire de maintenir un niveau bas d’éclairement, et par effet de contraste, de guider le regard et les pas vers le jeu ou vers les extérieurs.

agence pôle emploi lalande
toulouse

 

Le projet distribue la majorité des espaces de travail à l’étage, articulés autour de deux larges patios. Ces derniers offrent l’agrément d’un cadre vert permettant de s’abstraire d’un environnement sans qualité et marqué par les voies ferrées en partie arrière. Le premier accueil des demandeurs d’emplois s’effectue en rez-de-chaussée, accessible depuis un parvis.

 

Le stationnement du personnel prend place en sous-sol. Celui du public est disposé côté voie ferrée afin d’éviter l’habituelle “mer” de voitures en premier plan des bâtiments.

 

Un jeu irrégulier et rythmé de panneaux brise soleil anime et qualifie les façades exposées, en protégeant également l’intimité des occupants.

 

Le concours n’a pas été gagné.

 

le forum
université paul sabatier, toulouse

 

Le projet réunit les services de communication de l’Université, de la vie étudiante et de la médecine universitaire - le vœu du maître d’ouvrage est de faire du lieu la vitrine de l’université - complétés par des surfaces commerciales.

 

Le site choisi confère au bâtiment le statut de Porte de l'Université Paul Sabatier, renforcé par l'articulation avec la future station de métro voisine et la gare d'échange multimodal.

 

Sur la longueur de l'édifice, un espace central constitue l'axe structurel du projet : il établit une continuité spatiale entre Agora et commerces. C'est le lieu du projet par lequel devient effective la synergie souhaitée par le maître d’ouvrage.

centre de détention de muret
restructuration de la zone d’accès

 

La restructuration de la zone d’accès du centre de détention de Muret intervient sur un établissement pénitencier qui accuse aujourd’hui quarante ans de fonctionnement. Certains aspects sont obsolètes, certaines parties souffrent de réels dysfonctionnements.

 

La zone d’accès constitue par définition le sas, le point de passage obligé, entre liberté et enfermement. C’est assez dire combien les contraintes de fonctionnalité et de sécurité sont donc ici déterminantes dans l’organisation des espaces. Ces espaces sont aussi ceux du personnel qui quotidiennement accomplit ce rituel de passage.

 

Le programme se complète d’une Maison des familles. L’espace est celui de l’accueil pour des familles dont on peut deviner les difficultés, voire la détresse morale ou encore la simple fébrilité dans l’attente de se rendre aux parloirs.

 

centre technique
ville de cornebarrieu

 

Au nord de la Commune, le site se caractérise par son aspect champêtre et la douceur du relief qui vallonne le paysage bocager. Le terrain se déroule le long de la voie à grand gabarit.

 

Deux échelles sont ici en jeu : celle, territoriale donc, de l’infrastructure routière et celle plus ...bucolique des chemins de traverses communaux.

 

Au delà de la résolution des impératifs programmatiques, la particularité de l’opération réside dans la forte volonté du maître d’ouvrage d’une exemplarité de la réalisation, exemplarité sur laquelle la commune “pourra appuyer sa politique générale de qualité environnementale“. Le parti architectural de ce projet classé deuxième à la consultation, se fonde sur cette volonté dont il tire à la fois ses principes d’organisation et son expression. Et c’est la démarche architecturale qui répond à la question environnementale par l’organisation des lieux, leur orientation, leur définition et les dispositifs architectoniques retenus, sans recours obligatoires aux moyens technologiques.

centre de semi-liberté
seysses

 

La semi-liberté constitue un aménagement de peine qui vise la réinsertion sociale - ou le maintien d’une vie sociale pendant une courte peine - et ménage par ailleurs pour le détenu en fin de parcours un régime de transition vers le retour à la vie civile.

 

Une bi-partition du programme distinguant lisiblement les espaces de détention de l’ensemble des autres espaces est apparue comme la clé du système spatial à créer.

 

L’attention à l’orientation est décisive qui détermine la position des locaux de détention. L’orientation sud est ici préférée pour la majeure partie des locaux. Le thème du moucharabieh ou du brise-soleil est récurrent pour la définition des espaces de circulation et pour certains espaces communs. Ce sont là des éléments de béton disposés à l’horizontale qui ménage les apports solaires, là des filtres métalliques qui ménagent la discrétion des espaces de contrôle.

 

anpe blagnac

 

Les locaux de l’ANPE de Blagnac s’implantent à la lisière du Parc du Grand Noble. Le stationnement du personnel a été reporté sur la façade côté parc, semi-enterré afin d’en limiter l’impact paysager.

 

Une couverture d'un seul versant, en bac d'aluminium à joints debouts, coiffe l'ensemble et étale ses larges débords tout particulièrement au sud ouest vers le jardin.

 

Les façades ont été conçues comme une alternance de panneaux opaques et vitrés, suivant un pas d'1.35 m. Les parties pleines sont constituées de panneaux de béton brut recevant une finition lasurée et les menuiseries sont en aluminium. De larges volets coulissants en bois, par leur aspect et les dispositions aléatoires de leur ouverture, qualifient les façades sur parc et sur avenue. Les façades en pignon sont traitées par un mur en béton, arasé à l'horizontale afin d'alléger la couverture et de lui conférer un effet de flottement.

 

pôle petite enfance
blagnac

 

Le projet est ici très compact au regard des impératifs du programme. Des patios éclairent les différents espaces qu’ils contribuent à définir, chaque patio développant son identité propre.

 

Le pôle petite enfance fait la part belle aux impératifs du développement durable. La façade sud entièrement vitrée sur le jardin tire son caractère des éléments architectoniques qui la protègent.

Le projet a été classé second.

 

calendrier : concours 2007

maître d’ouvrage : ville de blagnac

surface hors œuvre : 1300 m2coût : 1 750 000 ! H.T.

architectes : jm bardin et m julla

calendrier: études et réalisation 2003 / 2004

maître d’ouvrage: ville de blagnac

surface: 610 m2 utiles coût: 260 000 ! H.T.

calendrier : 2002 / 2004maître d’ouvrage : ville de portet-sur-garonne
surfaces utiles: 710 m2coût 962 000 ! ht

architectes : jm bardin et m julla

calendrier : 2002/2003

maître d’ouvrage : société procim

surface hors œuvre :1000 m2 bureaux3300 m2 entrepôt coût : 1,7 M! h.t.

architectes : jm bardin et m julla

calendrier : concours 1987 études et réalisation 1987 / 1993 maître d’ouvrage : SMTC

architectes : jm bardin, arc architecture

21, rue saint-exupère
blagnac

 

La restructuration du 21 de la rue Saint Exupère est celle de la Direction Jeunesse et Education de la municipalité blagnacaise. Il s’agit de créer les conditions d’accueil d’un public parfois important à travers la création d’espaces fluides et lisibles et de signifier le rôle crucial de ce service dans la cité.

 

Dans une volonté de légèreté et de dialogue avec l’existant, et d’affirmation d’une dimension contemporaine verre et bois sont conjugués pour la nouvelle entrée en accompagnement d’une typologie traditionnelle. Le hall donne accès à l’espace d’accueil du public ; destiné à l’accueil des parents mais également à la communication avec l’ensemble des personnels des structures extérieures. L’accent porté sur l’accueil a abouti à une partition claire des fonctions, limitant l’organisation des espaces recevant du public au seul rez-de-chaussée, l’étage étant alors voué aux bureaux relevant du fonctionnement interne du service.

 

Les cloisonnements privilégient la transparence et des ensembles menuisés vitrés de sol à plafond, rythmés de “caissons“ de rangement en bois, séparent les bureaux des circulations.

 

Dans le hall public, un effet de flottement est ménagé pour ce plafond en le décollant des parois latérales. À l’étage, le faux plafond reconstitue le volume du comble en accord avec les lignes du projet : lisibilité, continuité.

 

centre de la petite enfance
ville de portet-sur-garonne

 

L’environnement pavillonnaire est ici marqué par un bois dont l’impact est prépondérant. La maison de la petite enfance apporte une pause, une séquence - en rapport à l’échelle du quartier - par le développement linéaire de ses espaces et par le calme de son toit débordant.

 

Le centre s’implante en bordure de rue, sur la grande longueur du terrain, afin de libérer un vaste espace de jeux extérieurs et d’offrir le paysage du bois voisin à l’agrément de ses occupants. Deux corps longitudinaux définissent le bâtiment, entre lesquels prennent place distributions et services. Les espaces des enfants - crèche familiale, halte garderie, crèche collective - sont tournés vers le bois, alors que les locaux de services - réception, rencontre, cuisine repas, locaux techniques - sont disposés côté rue.

 

Le hall est perpendiculaire à cette organisation, et ménage, depuis la rue, une transparence vers le bois et les aires de jeux extérieurs. Les espaces des enfants se prolongent à l’extérieur par un deck, jouant de la pente naturelle du terrain, en surplomb sur le jardin de jeux. L’implantation des locaux permet de bénéficier d’un éclairage régulier et doux pour les espaces voués aux enfants. Au sud, les façades sont protégées et l’ouest, orientation difficile dans notre région, consiste en de simples pignons. La salle des repas et goûters prend sa lumière sur un patio traité en jardin japonais qui met à distance la rue et illustre l’attention apportée à la question particulière de l’échelle dans un tel projet.

 

Une logique raisonnée organise la diversité des matériaux, au service de la multiplicité des découvertes sensorielles. Le bois est le matériau caractéristique de ce projet au même titre que la couverture largement débordante, dont la sous-face est également en bois, et dont l’épaisseur réduite évoque un dais. Le recours au métal pour l’ossature périphérique du bâtiment allège l’ensemble. Le bâtiment, posé sur pilotis, semble ainsi effleurer le site plutôt que s’y ancrer.

bureaux et entrepôt
cornebarrieu

 

Fournisseur de collectivités en matière de produits consommables d’hygiène et de propreté, le maître d’ouvrage, en écho au développement de sa société, a souhaité agrandir des locaux devenus exigus tant pour le personnel que pour le stockage des marchandises – très important par définition.

 

En juillet 2002 a été livrée une première partie de travaux portant sur l’adjonction d’un entrepôt de 3300m2. L’implantation, dictée par la géométrie du terrain et les mouvements des camions a permis de libérer entièrement la partie ouest du site pour l’implantation des bureaux. Ceux-ci s’établissent en continuité de l’existant par le biais d’un hall d’accueil sur deux niveaux. Son positionnement laisse ouverte la possibilité de servir les deux parties, ancienne et nouvelle, aujourd’hui distinctes. Les espaces de travail, paysagers pour la plupart, se développent sur une volumétrie en équerre par rapport à l’existant.

 

Les ouvertures horizontales ménagent d’importantes transparences, tempérées par des stores textiles intérieurs. Les parties en béton, préfabriquées, sont lasurées. Une ossature métallique supporte la couverture, des cassettes métal au profil en L en marquent les rives.

 

station basso cambo
ligne de métro de toulouse

 

Sur l’immense esplanade de l’hypermarché, le viaduc du métro suspend une horizontale qui s’achève dans les constructions du garage-atelier. La station balise fortement l’accès des usagers à l’ouvrage.

 

L’impact spatial du viaduc impose la nécessité d’affirmer le bâtiment en tant que liaison entre sol et rails ; l’ossature poteau-poutre et les escaliers mécaniques assument cette dimension. La diagonale de ces derniers compose, avec différents éléments architectoniques - lanterneau, brise-soleil, etc - un équilibre instable signifiant le mouvement.

 

La transparence et l’utilisation généralisée du parement métallique blanc sont les éléments d’une modernité liée à la lumière et à l’industrie des transports. Les couvertures courbes évoquent, part leurs proportions, les formes que notre imaginaire attribue au wagon traditionnel. A l’intérieur, l’espace très clair donne priorité à la lisibilité du lieu et à la compréhension en même temps qu’à la découverte de l’édifice.

 

L’ensemble a été complété par de longues galeries couvertes de part et d‘autre de la station, abritant les passagers en attente de leur bus.

 

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