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Ouvrages spécifiques

 

calendrier : études 2008 / 2009

maître d’ouvrage : Syndicat Intercommunal d’Alimentation d’Eau Potable de Tarbes Sud

architecte : jm bardinMontant des travaux HT 480 000 €

calendrier : réception du chantier mai 2012

maître d’ouvrage : Syndicat des eaux de Masseube

architecte : jm bardin

Montant des travaux HT 2 000 000 €

 

calendrier: études et réalisation 2007 / 2010

maître d’ouvrage: syndicat des eaux du coteau du touch coût: 3 M€ H.T.avec nicole boubée-dupont ingénieur hydrolicien mandataire et seti, génie civil.

réservoir de bastourra
 

L’ensemble du site se déploie en pente douce ouvrant le paysage vers le nord, offrant un remarquable panorama de vallons et combes avec la ville de Tarbes à l’horizon.


L’orée du bois qui limite au sud le terrain voué à l’opération contribue à cette orientation du regard vers le panorama. La proposition architecturale s’appuie largement sur les considérations techniques liées à la vocation de l’équipement. Destinée au stockage de l’eau, la volumétrie cylindrique est optimale, répondant à la fois aux considérations statiques et économiques.

 

La construction est implantée en partie basse du relief et au plus près du massif boisé qui forme alors ici une sorte d’écrin : volontairement limité en hauteur, le bâti ne dépasse pas la cime des arbres. La décision s’est alors portée sur le dédoublement du cylindre. Deux réservoirs au lieu d’un seul donc ; dispositif qui tempère l’impact direct sur l’environnement et multiplie les jeux d’ombre/lumière que génère la volumétrie cylindrique. Le dispositif permet l’intégration des locaux techniques d’exploitation à la jonction des deux volumes. Les traitements de voirie ont été limités afin de préserver le côté naturel et champêtre du site actuel.

 

Les réservoirs sont réalisés en béton brut d’une tonalité gris clair accordée à la calme palette colorée du site. Le local technique dont la salle haute surplombe légèrement les réservoirs, est très largement vitré et ouvert vers son environnement. Des panneaux constitués de lames de bois verticales forment filtre et protègent ces espaces des ardeurs solaires. En prolongement, ils constituent l’habillage de l’ensemble du local technique qui contraste ainsi avec l’aspect puissamment minéral des cylindres de béton. Cette vêture bois se veut un écho des dispositifs architecturaux de même nature utilisés dans l’architecture traditionnelle locale.

 

station de traitement d’eau
masseube chelan
 

Le paysage du projet est remarquable de douceur champêtre et de diversité : la rivière proche, la végétation basse et les arbres de haute taille, les vallonnements boisés à l’horizon, la marqueterie formée par les diverses cultures du sol, ponctuée de rares constructions, forment la trame d’un environnement rural, paisible et relativement préservé.

 

Le projet a cherché à “s’immiscer” dans cette dimension agreste du site, sans folklore ou autre affèterie, ouvrant un dialogue avec le site. Le projet cependant se définit en priorité comme un bâtiment technique. L’enveloppe est un abri pour des unités de traitement dont la fonctionnalité impose un certain nombre de percements pour les accès. La problématique reste ainsi d’une fondamentale simplicité, l’expression, selon notre proposition doit elle même alors rester très simple. Sur une volumétrie rigoureuse dictée par le fonctionnement du complexe et les impératifs économiques, la solution retenue pour établir un rapport au site de qualité passe en priorité par la nature du matériau. Le choix du bois privilégie une ambiance “naturelle ” et un matériau au vieillissement pérenne.

 

Le recours au bois entraine naturellement, et pour tous ses différents aspects, une couleur toujours en accord avec l’environnement immédiat, s’inscrivant notamment dans les tonalités des zones boisées ou bien de certains coloris de terre. Le bois est ici simplement utilisé comme habillage d’une construction réalisée entièrement en béton ainsi que l’a souhaité le partenaire “génie civil” de cette opération afin d’en garantir les conditions d’hygiène et de salubrité.

 

Cet habillage constitue donc une deuxième peau qui ceinture l’ensemble du projet et l’inscrit dans un rectangle parfait. Nous avons évité toute expressivité du bâtiment, pour s’en tenir au simple dialogue entre le matériau qui le caractérise et son environnement. En ce sens, le bâtiment devient un simple “objet”, de caractère relativement abstrait.

 

Constitué de pièces verticales effilées (bastaings ou simples carrelets) l’enveloppe de bois s’écarte du bâti et ménage une alternance de vides et de pleins, comme un moucharabieh – en référence également aux fenils présents sur ce territoire. La volonté recherchée à travers cette alternance est d’introduire un effet de vibration de la lumière: la perception du bâtiment est sensible aux saisons, à l’ensoleillement, bref : au temps qu’il fait. Les carrelets de section 50X50 sont disposés suivant un rythme 1/1 (soit égalité entre vides et pleins), l’enveloppe de bois apparaît comme un voile.

château d’eau
saint-lys, haute garonne

 

Un nouveau château d'eau, après celui de Saint-Loubouer ; d’une échelle différente cependant, avec un réservoir de 4300m3. Il s’inscrit dans un espace où voisinent les habitations en lotissement et la campagne toulousaine, avec pour horizon le clocher de l’église de Saint-Lys. Plusieurs propositions ont abouti en un premier temps au projet dit tulipe, au réservoir dissymétrique ou un joint creux court sur la hauteur et confère son élancement à un profil particulier.

 

La commune de Saint-Lys a souhaité une alternative évoquant Saint Lys Radio – association qui établissait le lien des marins français en mer avec leur famille. Une seconde proposition a été établie : La proposition s’inscrit ici dans un cylindre, métaphore du phare.

 

La partie de fût indépendante du réservoir est évidée suivant de larges perforations circulaires en partie basse allège l’ensemble. L’escalier est compris dans un volume plus restreint, bardé d’aluminium. Une consultation locale a désigné à une très grande majorité le projet “phare”.

 

calendrier: études et réalisation 2001 / 2003

maître d’ouvrage: syndicat des eaux des arbouts et du tursan

coût: 610 000 ! H.T. valeur septembre 2001

avec nicole boubée-dupont ingénieur hydrolicien mandataire

 

château d’eau
saint-loubouer près d’eugénie les bains

 

Le projet de château d'eau pose toujours, par son échelle et sa localisation en crête la question particulièrement sensible de la relation avec son environnement.

 

Le paysage des différents sites pressentis, proches d'Eugénie-les-Bains, est remarquable de douceur. De larges vallonnements caractérisent ce relief où alternent bois et bosquets entre les grands aplats agraires qui soulignent avec les tracés des voies et les agglomérations ponctuelles, la présence humaine. Le regard porte loin, avec les Pyrénées au sud et le sentiment diffus de la présence océane à l’ouest.

 

Il s’agit d’éviter toute irruption brutale dans le site, mais plutôt d’accompagner celui-ci. Le projet vise à établir une transition et un dialogue avec son environnement. La perception lointaine est par définition la question à régler. Dans un cadre ainsi déterminé, c’est à la partie haute de l’ouvrage, et à fortiori en un environnement boisé, qu’il revient de régler les relations entre l’ouvrage et son environnement.

 

La proposition retenue est une métaphore de la “coupe”. L’ossature est constituée de piliers porteurs dégagés du fût. Le réservoir est marqué par un effet de corolle qui caractérise et adoucit très sensiblement la silhouette. La corolle renvoie à la dimension végétale de l’environnement. Les vitrages en périphérie du dernier niveau avant le réservoir détachent celui-ci de son fût.

 

Réservoir de Saran

 

Consultation pour la réalisation à Saran - au nord d’Orleans - d’un château d’eau comprenant un réservoir aérien et un réservoir en sol complété d’une station de traitement d’eau.

L’ouvrage s’élève à 35,00m de haut. Projet non retenu.

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