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Habitat

calendrier : 2008/2011

maître d’ouvrage : Patrimoine Languedocienne

surface habitable : 6 581 m2coût : 7,8 M€ h.t.

architectes : jm bardin et m jullla

calendrier: études et réalisation 2008 / 2010

maître d’ouvrage: flogui promotion

coût: 1,3 M€ H.T.shab : 1060 m2

 

calendrier : études et réalisation 2000 / 2002

maître d’ouvrage : sivom de la saudrune

surface hors œuvre : 4000 m2coût : 4,2 M! h.t.

architectes : jm bardin et m julla

calendrier : 3 tranches de 1993 à 1998

maître d’ouvrage : OPAC ville de Toulouse

surface hors œuvre :8311m2

coût : 33,2 MF valeur aout 93

architectes : jm bardin mandataire, avec atelier 31

calendrier: 2003 / 2005

maître d’ouvrage: privée

surface habitable: 275 m2

jm bardin architecte

logements sociaux
blagnac

 

À quelques minutes du centre ville, le projet s’organise suivant un axe est/ouest reliant les rues adjacentes, offrant pour une majorité de logements une orientation privilégiée vers le sud. L’échelle du projet, avec 98 appartements et 7 maisons de ville, en fait un véritable îlot urbain.

 

L’ensemble comprend des logements en location, des logements en accession et une partie du programme est privée. Les parcs de stationnement sont situés en sous-sol. Dans la plupart des cas, les logements sont traversant : ils bénéficient ainsi d’apports solaires à la saison froide et d’une ventilation favorisée en été.

 

En partie centrale, les logements s’organisent sur 4 niveaux (R+3) autour d’un square isolé de la circulation automobile, ouvert au sud. A l’ouest, c’est également un espace extérieur qui définit l’implantation du bâti : un immeuble en longueur est disposé à l’alignement du vieux chemin de Grenade.

 

A l’est, les maisons de villes organisent des T4 en duplex. Des pergolas abritent ici les véhicules et des boîtes colorées offrent les espaces de rangement d’un garage. Les espaces verts au sud du bâti sont privatisés.

 

Les séjours des logements collectifs se prolongent à l’extérieur par de grands balcons ou loggias. Des panneaux verticaux en composite bois forment filtre pour en protéger l’intimité. Les variations de leur implantation associées aux dispositions des volets coulissant traités avec le même matériau, introduisent ici une vibration aléatoire.

 

logements à blagnac
flogui promotion
 

La géométrie singulière de ce terrain et sa situation urbaine remarquable, à la croisée des chemins entre la route de Grenade, la ligne de tramway et à la porte du vieux Blagnac, constituent les éléments déterminants du présent projet et fondent sa problématique.

 

La parcelle est complexe : un triangle acéré, en dévers à l’est avec 3,00 m de dénivellation, pointant une façade étroite au nord, vers le carrefour. Compte tenu de ces caractéristiques, le règlement du PLU permet une occupation complète de la surface.

 

Les dimensions de la parcelle, son orientation et sa géométrie guident l’organisation et la distribution des “plateaux“. Au nord, partie étroite et au sud, partie large, prennent place de grands logements, ici traversant. Ils s’accompagnent d’appartements mono-orientés, dont les plus grands s’ouvrent sur la rue des Bûches où la géographie du site dégage des vues lointaines vers l’est, où Toulouse est bien visible. Le dernier niveau est traité en attique afin de limiter l’impact du bâtiment sur l’espace urbain (côté rue des Bûches, ce dispositif permet de respecter la contrainte de la hauteur maximale).

 

L’écriture architecturale s’appuie sur les particularités du site et développe un parti horizontal qui vient “terminer” ou “ouvrir” la séquence de la route de Grenade dans sa traversée du centre. La partition est classique au sens du traitement d’un soubassement - dont le devers sur la rue des Bûches a servi de prétexte - d’une partie médiane et du couronnement que forme l’étage en attique avec son “ombrière” horizontale qui coiffe l’ensemble. Le soubassement est traité en enduit de teinte sourde alors que l’étage en attique est réalisé en bardage sur des murs à ossature bois. La partie médiane, en maçonnerie blanche, devient verticale côté carrefour, et se conjugue au bardage bois pour signaler ici l’entrée vers le centre ancien. La couverture est en bac acier.

 

L’articulation avec l’existant au sud forme un accent vertical. L’articulation s’établit en creux, traité en bois côté rue des Bûches. Une faille est creusée en partie centrale de la façade ouest, signifiant l’entrée et la communication entre niveaux : les paliers sont baignés de lumière naturelle, protégés par des claustras bois. Les baies des logements, closes par des volets bois coulissants, s’ouvrent parfois de façon aléatoire, en particulier sur la rue des Bûches à l’est. Les séjours disposent tous - hormis le studio - de larges balcons ou loggias qui les prolongent à l’extérieur. Côté est toujours, ces pièces extérieures s’inscrivent en de larges fenêtres urbaines.

 

 

gendarmerie de seysses

 

La brigade de Seysses a, entre autres fonctions, le transfert des détenus de la maison d’arrêt de Muret vers le palais de justice de Toulouse. La partition en deux du programme - gendarmerie/ logements - est apparue comme la clé du système spatial à créer.

 

Ses objectifs sont d’une part la relation de la gendarmerie avec la ville, et d’autre part la réalisation d’un ensemble d’habitations qui permette à ses habitants de s’abstraire de leur travail en restant toutefois totalement disponibles. La grande attention aux valeurs d’usage associée à la recherche d’une mise en valeur d’un esprit de communauté - ont paru être les éléments déterminants de la réussite de cette opération.

 

L’esprit champêtre du lieu a conduit à réserver une place spécifique aux espaces verts : de calmes pelouses de gazon, et des surfaces boisées ombragées accompagnent l’ensemble du projet.

 

logements sociaux, rue amade
toulouse

 

Sur une emprise étroite, orientée nord sud, l’opération réalisée en plusieurs tranches comprend 73 logements collectifs et 22 logements individuels. L’ensemble constitue un îlot ouvert de part et d’autre de la rue du Général d’Amade, celle-ci découpant au sud une parcelle à la géométrie triangulaire contraignante.

 

Les différents immeubles collectifs s’organisent autour d’une placette central. L’immeuble cylindrique est le pivot de l’ensemble. C’est aussi un fort élément d’identification. La densité des logements individuels a imposé la forme d’habitat en bande. Le bâti est ainsi toujours implanté vers la périphérie du terrain, constituée de jardins privatifs. Le stationnement est assuré par un parc enterré de 77 places et par les garages des individuels.

 

L’architecture trouve son expression dans le jeu des murs de refend teintés blanc en opposition avec l’enduit ocré des murs de remplissages ou encore dans le recours aux clins pvc comme éléments d’allégement. Les arbres à hautes tiges et les bosquets rythment l’intérêt saisonnier et ponctuent l’espace. De larges jardinières préservent l’intimité des logements au rez-de-chaussée des immeubles collectifs.

 

maison b
blagnac

 

L’organisation de plain-pied se conjugue au développement d’un jardin en continuité des espaces intérieurs. Afin d’optimiser sa surface, la construction s’établit sur la limite nord du terrain.

 

L’ensemble se développe en une géométrie étirée qui ouvre la plus large façade au sud et minimise par ailleurs l’impact de la volumétrie générale sur la rue. Trois lanières déterminent le plan. La première regroupe au nord les pièces de service ainsi qu’un patio et une bibliothèque. La seconde forme galerie de distribution tandis que la troisième dispose les pièces de vie au sud.

 

Les espaces nuit parents et enfants s’organisent de part et d’autre du séjour traversant largement ouvert au sud. Le bureau atelier à l’ouest, au plus près de l’entrée, bénéficie d’un accès indépendant.

 

Un deck s’étire sur la quasi-totalité de la façade sud. L’écriture architecturale révèle l’organisation : maçonnerie pour la partie nord, charpente métallique et parois ossature bois pour la partie sud. Les parties maçonnées reçoivent tous les efforts au vent transmis par la charpente. Les espaces de séjour sont entièrement vitrés sur le jardin, trois rails coulissants permettent ici la plus grande ouverture protégée par un large brise-soleil horizontal.

 

Des stores métalliques assurent l’occultation de la partie séjour, celle des chambres étant assurée par des volets coulissants bois qui se confondent avec le bardage red cedar, laissé brut.

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